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Voici mes différentes fiches de révision concernant les cours de L2 Psychologie à la faculté Jean-Jaures à Toulouse. En espérant que cela soit utile à d'autres que moi :)

PY0012X - PSYCHOLOGIE SOCIALE 1

Publié par Nina

PSYCHOLOGIE SOCIALE

OBJET :

Étude des relations interindividuelles

source : http://psychosociale67.canalblog.com/

 

« science des phénomènes de l'idéologie et des phénomènes de communication opérant une lecture ternaire des phénomènes qu'elle étudie » (MOSCOVICI, 1984)

 

 

INTERVENTION PSYCHOSOCIALE

« Démarche plus ou moins systématique effectuée à titre onéreux, au moins professionnel, par un ou plusieurs praticiens à la demande d'un client, généralement collectif pour contribuer à libérer ou à susciter des forces jusque là inexistantes ou potentielles, parfois bloquées, en vue d'un changement »

 

REGARD :

Résultat de recherche d'images pour "regard psycho social"

source : http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=CIPS_071_0065

3 critères :

  1. L'homme est un être social qui se définit dans et par ses relation à autrui

  2. Évite les réductionnismes

  3. Offre une lecture ternaire de la réalité médiée par des « Autrui significatifs »

 

COMMUNICATION = MUR

  • Support privilégié de la relation à autrui pouvant la privilégier ou desservir

  • S'observent partout

 

LES MODELE NON PSYCHOSOCIAUX DE LA COMMUNICATIONS

Modèle technique de la communication

SHANNON & WEAVER, 1949

Théorie mathématique

Communication = transfert d'information

Fournit une grille d'analyse

Référence = Théorie de l'information

 

6 éléments :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

source : http://www.cours-psycho.com/2008/02/communication-modele-de-shannon-et.html

Récepteur                     Message

Code                              Référent

Émetteur                      Canal 

 

Obstacles à la communication

  • Physique (canal, émetteur...)

  • Message (proportion information/redondance)

 

 

 

Modèle linguistique

JACKOBSON, 1963-1973

=> s'appuie sur le modèle précédent

=> spécificité : sujet parlant et non une machine

 

fonctions du langage :

source : http://www.internet.uqam.ca/web/t7672/schema.htm

 

  • Expressive (centré sur l'émetteur : objectifs dominants poursuivis ?)                                                                 
  • Conative (qu'elle est l'intention vis à vis du récepteur ?)
  • Phatique (centré sur le canal : le message est-il passé ?) 
  • Poétique (centré sur la forme du message)
  • Métalinguistique (centré sur le code)
  • Référentielle (contexte)

 

=> centration sur émetteur = quid du rôle du récepteur  et de l'interaction ?

 

 

Modèle systémique et pragmatique

ECOLE PALO ALTO

=> impossibilité de ne pas communiquer : étude des comportements de communication

=> centrée sur les interrelations

=> prend en compte les relations du système et son contexte

http://www.cairn.info/loadimg.php?FILE=ENTIN/ENTIN_021/ENTIN_021_0030/fullENTIN_id9782804188849_pu2014-02d_sa04_art04_img001.jpg

source : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=ENTIN_021_0030

 

 

Contexte 

éléments du milieu affectant le système ou qui sont affectés par lui

 

Logique communication

Règles => enchaînement se répètent ; certains comportements en appellent d'autres

 

 

(Bateson) 2 grandes catégories d'interactions :

  • Symétriques (deux individus intéragissent sur le même mode)
  • complémentaires (positionnement complémentaire dans les intéraction s)

 

 

Pathologies de la communication (rigidification)

(Watzlawik) 2 formes classiques :

  • Confusion des niveaux de la communication (contenu du message et relation entre les partenaires)
  • Double contrainte (contradictions « soyez spontané ! »)

 

 

Analyse transactionnelle

BERNE, 1975

Théorie de la personnalité et des relations interpersonnelles

Courant humaniste

source : http://www.holisticattitude.com/?page_id=3927

Objet : compréhension du fonctionnement interne de l'individu, son mode de communication et sa relation aux autres

=> diagnostique de l'état du Moi a exécuté le stimulus et lequel a exécuté la réaction transactionnelle

 

 

COMMUNICATION EN PSYCHOSOCIOLOGIE

« contact entre un « locuteur » et un « allocuté », soit deux ou plusieurs personnalités, engagés dans une situation commune et qui se débattent avec des significations » (Anzieu et Martin)

 

Facteurs de personnes

Compétences,                                                                                 caractéristiques,

valeurs,                                                                                             histoire personnelle

 

=> peut faciliter ou être un obstacle à la compréhension d'un cours

=> modification de l'impact de la projection d'un film tel que « orange mécanique »...

 

Situation sociale

(lieu et place où se déroule la communication)

Prise en compte des conditions sociales rendant possible et sanctionnant la communication et qui se définit par :

 

POSITIONS

 

 

Statut :

définissent les catégories sociales, rend la description et le classement des individus possible

2 dimensions : institutionnel et prescriptif


Rôle :

 aspect dynamique du statut permettant de savoir ce que la société attend en fonction du statut (position) qu'elle lui a attribué

2 acceptions : fonctionnel pragmatique (père, médecin...) / imaginaire et théâtral

=> Il peut être prescrit (institutionnel) subjectif (en rapport avec la personnalité) en actes (conduites effectives)

 

Fonctionne à deux niveaux

Individuel :

  • (Imprégnation) la personnalité de l'individu se forgera en référence aux normes, croyances et valeurs véhiculées dans et par les milieux dans lesquels il évolue.

  • (enrichissement) définit partiellement l'individu qui peut également l'enrichir en se l'appropriant

 

=> Possibilité de décalage entre rôle subjectif/en acte

(enseignant de manière subjective voit son rôle comme une transmission de savoirs et de valeurs alors qu'en acte il s'agira plutôt de faire de la discipline)

 

Interactions sociales :

  • Déterminent ce que les interlocuteurs attendent l'un de l'autre et ce qu'ils ont à faire ensemble ici et maintenant (définition de la nature des propos, régulation des interactions s'exprimant en rôle/contre rôle)

  • => notion d'attente des rôles : anticipation à partir de ce qui est su de sa position et de celle de l'autre (ajustement réciproquedes attentes, compréhension du rôle, adaptation et structuration de ceux-ci)

  • Flexibilité =condition de communicabilité

 

 

​RISQUES ET BENEFICES DE LA COMMUNICATION

Enjeux:

=> (Bourdieu) pourquoi et dans quel but communiquer ?

  • Risque de perdre la face (reconnaissance sociale)

  • Influence d'autrui (rapport de pouvoir)

  • Ne pas être aimé (reconnaissance réciproque, affinité et valorisation mutuelle)

  • Risque de monologues croisé et de camper sur ses positions

    (construction d'une référence commune)

 

Significations :

(Anzieu et Martin)

  • Processus de sélection/filtrage (réduction, accentuation et assimilation) en fonction du niveau d'information, de ses intérêts, motivations,valeurs, représentations de l'émetteur
  • Processus d'association/halo (symbolique, imaginaire) lien entre situation perçue et expérience personnelle (résonance affective)

 

Rôle de la perception d'autrui

Communication = confrontation d'expériences relationnelles que chacun s'est forgé avec un autrui signifiant (personne de l'entourage qui paraît important)

 

LES FORMATIONS IMAGINAIRES

PECHEUX, 1969

 

3 types de représentations :

  • Réciproques des interlocuteurs (qui suis je/qu'est-il pour lui/moi)

  • Du référent, de l'objet de communication (de quoi on parle)

  • Représentation réciproque anticipée (perception de soi) => Construction de la perception d'autrui

source : http://www.psydoc-france.fr/Recherche/PLR/PLR64/PLR64.html

Construction des perceptions d'autrui :

=> Connaissance de la réalité sociale par schématisation (catégorisation/stéréotypes)

=> Différentes étapes : 

incertitude psychologique → mise en alerte (réaction face à une situation inconnue)

=> Réduction de l'incertitude (recherche d'indices permettant la catégorisation)

=> Attribution et fonction es stéréotypes dans la communication (développement des attentes, prévisions en fonction du statut... déterminé)

=> Orientation de l'action (en fonction de ces prévisions/attentes)

=> Sanction et résultat de l'action (prison/ouverture = prise de position/réajustement)

 

Effets de la perception d'autrui

Facilitateur

Fonction de réduction de l'incertitude et orientation de l'action

Favorise l'entrée en communication avec autrui

Feed-back avec corrections permanentes (adaptation de son rôle en fonction des représentations que s'en fait l'autre)

 

Inhibiteur

Introduction de biais (obstacles non maîtrisés gênant la communication) : rôle de l'apparence de l'enquêteur/-trice (homme/femme), réalisation de l'effet pygmalion (école primaire, test de QI)

 

CONTRAT DE COMMUNICATION ET  DYNAMIQUE INTERLOCUTOIRE

GHIGLIONE, 1986-1989

 

 

 

Accent mis sur la relation d'échange et de réciprocité s'instaurant entre deux interlocuteurs (= personne avec laquelle on peut entamer une discussion/négociation)

 

Partage de risques et de bénéfices nécessitant d'établir un contrat rendant la situation potentiellement communicative acceptable et tolérable pour devenir effective

=> ensemble des savoirs partagés des interlocuteurs sur les enjeux et les objectifs du dialogue 

.

source : http://escfoad.avizeviticampus.fr/res/Communication_interpersonnelle.eWeb/co/ci_conflits.html

Principes du contrat :

Altérité :

reconnaissance de 'autre comme semblable et différent. Nécessité de posséder un certain savoir partagé sur el monde, les valeurs et les normes qui régulent le comportement. Chacun s'engage dans un processus de reconnaissance de l'autre qui le légitimise dans son rôle.

 

Influence :

tout acte de communication = lutte pour la maîtrise des enjeux (clairs ou ambiguës de la communication

 

Régulation :

stratégie de gestion de la parole assurant la continuité de l 'échange (respect du tour de parole, acceptation de la parole de l'autre...)

 

Co-construction de la référence :

 

http://communicationorganisation.revues.org/docannexe/image/1925/img-1.png

source : http://communicationorganisation.revues.org/docannexe/image/1925/img-1.png

=> Communication = création de la réalité

Négociation des partenaires quant au monde commun de référence qui permettra la communication

Renvoi à un enjeu philosophique d'une société basée sur l'acceptation de l'autre (démocratique) et définie par une « éthique communicationnelle » se référant à une situation de parole idéale (règles garantissent la possibilité de participé + participation libre et effective)

CONSTRUCTION DU SENS COMMUN

Utilité de la notion de « représentations sociales » dans la communication

 

REPRESENTATIONS SOCIALES

 

 

DURKHEIM, 1858-1917

Concept de représentation collectives composée de :

Représentations individuelles (propre aux individus et faisant l'objet de variations considérables) et collectives (partagés par l'ensemble d'une société, stables et résistants dans le temps)

 

MOSCOVICI, 1961

Avec les changements sociétaux = intégration de l'existence d'une représentation sociale par classe/groupe social.

=> étude des classes sociales (catholiques, communistes)

 

3 modes de communication :

Diffusion : intéressement du public au sujet traité ; Accès à des savoirs ordinaires servant de base

 

Propagation  (viser un groupe social) : messages mieux documentés visant un groupe donné afin de soutenir une conception commune en jouant sur l'attachement affectif à leurs valeurs (Catholiques : aspects moraux (stigmatisation de certains concepts : libido, pulsions...) et remise en cause de Dieu (consulter un curé plutôt qu'un psy) Communistes : importance donné à l'individualisme, psy = riche, importance de la lutte des classe (lutter contre l'oppression patronal plutôt que de consulter))

 

Propagande : ensemble de communication en prenant position pour ou contre quelque chose (situation de conflit entre des groupes à propos d'un objet social)

 

Eléments de définition :

ABRIC, 1987 : « la représentation est le produite et le processus d'une activité mentale par laquelle un individu ou un groupe reconstitue le réel auquel il est confronté et lui attribue une signification spécifique »

 

= sens commun est  Socialement élaboré, Visée d'organisation, maîtrise de l'environnement

Concourt à l'établissement d'une vision de la réalité commune à un ensemble social/culturel donné

 

2 processus d'élaboration :

Objectivation (rendre concret ce qui est abstrait : « il était une fois la vie ») et Ancrage (enracinement de la représentation et de son objet dans le système de pensée préexistant

 

 

2 modèles décrivant les contenus structuraux des représentations sociales

MODELE TRIDIMENSIONNEL

MOSCOVICI, 1961-1976

3 dimensions :

Information :

ensemble des connaissances des sujets sur l'objet de discussion ; mesure : questionnaires, entretiens

Attitude :

orientation positive ou négative à l'égard de l'objet = état mental préparatoire à l'action ; mesure : échelles

Champ :

organisation hiérarchique des opinions/informations dans l'univers mental du patient ; noyau figuratif = éléments les plus importants, structurants où chacun des termes le composant prend sens par rapport aux autres

 

THEORIE DU NOYAU CENTRAL

ABRIC, 1987

 

 

 

 

Noyau central :

organisation de la représentation ;

  • aspect consensuel, non négociable, indépendant du contexte immédiat et leur détermination relève de son contexte sociologique, historique et idéologique d'émergence, de développement et de propagation (camion de pompier) ;

  • détermine la signification de la représentation, son architecture et sa représentation interne, il caractérise la représentation (camion qui fait pimpon)

Noyau périphérique :

  • soumis à des variations individuelles et contextuelles (conditionalité = l'échelle du camion de pompier est optionnelle) 

  • assure 'interface  système central et réalité (pouvant le remettre en cause)

  • sous dépendance du noyau

  • souple et individualisé (dépendance au contexte)

  • concrétisation du noyau par prise de position/conduite maintenant adaptation

  • prescripteur de comportement

  • intégrateur de nouvelles informations

 

 

Forme de « pensée sociale »

À pour base le « sens commun »

 

Processus et contenus de la pensée déterminés, influencés par des facteurs sociaux (générée collectivement par des groupes sociaux : patron/ouvrier, exercice/examen)

Processus social : partagé et coexistensive à une population (codes communs )

N'existe que pour des objets socialement importants, centraux dans la vie du groupe => elle « prend pour objets privilégiées les « autres », les relations entre les individus, les thèmes et les croyances du domaine collectif (Rouquette, 1973)

 

4 fonctions :

Savoir : appropriation cognitive du monde extérieur (comprendre/expliquer)

Identitaire : sauvegarde de la spécificité du groupe

Orientation/justification : guident et justifient les pratiques

 

PHENOMENES ET PROCESSUS D'INFLUENCE SOCIALE, CONFLIT ET CHANGEMENT

Influence sociale : « acception régissant les modification de perception, jugement, opinons, attitudes ou comportement d'un individu provoqués par connaissance des perceptions, jugements, opinion d'autres individus » (Doise, 1982)

 

SCHEMA GENERAL

(paradigme des processus d'influence)

Phénomène d'influence

Mécanisme/processus d'influence

Constat observable de changement chez le sujet cible de l'influence sous l'action de la source d'influence

Producteur du résultat comportemental résidant dans les activités inobservables du sujet

Changement manifeste

Changement latent

Réponse public = ce que je fais/dis faire

Réponse privé = changement de représentation (ce que je pense de l'objet)

Montmollin, 1997

Expériences, dispositif expérimental, organisée en 3 étapes :

  1. Avis du sujet à propos d'un objet/situation R1(réponse) R0 (pas de réponse)
  2. Communication de la réponse d'une autre personne/groupe différente de la sienne : RA (réponse d'autrui)
  3. Avis du sujet (R2) = dans quelle mesure la RA a-t-elle modifié ou non R1

 

=> confrontation réponse différente =

  

Maintien R1 (R2=R1) = réponse indépendante

Adoption de RA (R2=RA) => réponse conformiste

R1<R2<Ra = compromis

Blake,Helson et Mouton, 1957

 

R2(1) = réponse anticonformiste

R2(2) = réponse indépendante

R2(3) = réponse compromis

R2(4) = réponse conformiste

 

=> l'ambivalence réside :

  • Nombre d'informations acquises directement au contact des choses restreint par rapport au nombre d'informations indirectes (médiation sociale

  • Pour autant il est mal vu d'être un mouton (indépendance et affirmation ! )

 

Pourquoi modification de positionnement ?

Deux familles de besoins psychologiques

 

Besoins socio-affectis : affiliation et approbation sociale (désir d'une relation sympathique avec reconnaissance de la validité par autrui)

 

Besoins cognitifs : besoins de certitude et de validation (si individu manque de preuves objectives pour asseoir son jugement = importance considérable de celui des autres car validité subjective du jugement dépendante de cet accord avec autrui.

 

Classiquement 3 formes /modalités de l'influence sociale :

Normalisation :

Élaboration par convergence des opinions vers un compromis acceptable par tous (moyenne)

Norme :

règles, mode organisé de conduites en ensemble de valeurs largement dominant et suivi dans une société donnée. Sollicite une adhésion et implique des sanctions. Elle est apprise, socialement désirale, donne lieu à des jugements de valeurs et concerne des collectifs identifiables. 

 

=> conditions d'apparition :

  • Existence préalable d'une pluralité de normes, jugements réponse, considérées comme équivalents et 
  • non engageantes (pour possibilité de concessions)

 

=> quand ces deux conditions réunies = convergence de jugements et nivellement des différences pour diminuer les risques de conflits (négociation).

 

SHERIF, 1935

Confrontation à une illusion d'optique (seul ou en groupe)

L'intégration au groupe se fait de deux façons après avoir subit isolément la même expérience 'réaction en groupe après formation d'un cadre de référence personnel)

Il découvre l'expérience en groupe puis, sera confronté à l'épreuve seul (comment et sur quoi se fondent ses réactions et attitudes une fois seul)

 

http://fce-study.netdna-ssl.com/images/upload-flashcards/547611/1615958_m.png

source : http://www.cram.com/flashcards/aqa-psychology-a-unit-2-social-influence-studies-2583086

Plusieurs séries de 100 évaluations échelonnées sur plusieurs jours avec énonciation orale de la réponse

 

=> individu établit de manière subjective, un écart une variation et un point de référence (ou norme) à l'intérieur de cet écart qui lui est propre.

 

=> tous les sujets se situent dans une marge commune qui représente de fables variations autour d'une même valeur = Normalisation

 

Conformité/influence majoritaire

Se rallier à la norme dominante visant l'évitement du conflits et la réduction du conflit interpersonnel.

 

=> Condition d'apparition

  • Existence d'une « norme d'objectivité »
  • Majorité possède une position fortement intériorisée et qu'il cherche activement à affirmer sa position (nomique)
  • Minorité dépourvue de position fortement intériorisée (anomique)

 

ASCH, 1952

=> démonstration du libre arbitre qui prouva le suivisme aveugle

Expérience : présentation de lignes avec une ligne référence

source : http://hicksbogan.com/2013/09/06/solomon-aschs-experiments-on-social-conformity-with-videos/

 

=> influence substantielle : série de 12 évaluations = ¼ des sujets s'est conformé au moins une fois à une réponse incorrecte

=> 35% de réponses influencées

 

Innovation/influence minoritaire

Introduction ou création d' idées nouvelles, de nouveaux modes de pensée/comportement, modification des idées reçues, des attitudes traditionnelles, d'anciens mode de pensée ou de comportement par une minorité (Doms & Moscovici, 1984)

 

MOSCOVICI, LAGE & NAFFRECHIOUX, 1969

https://www.youtube.com/watch?v=IO8PRwX-dl8

Présentation de diaporama bleu de différentes tonalités à plusieurs participants en leur demandant la couleur.

6 personnes par groupe : 4 sujets et 2 complices

= les 2 participants disent vert

= les 2 complices répondent différemment

=> minorité persistante 8,42 % de la majorité à dit une fois vert

Minorité non persistante seulement 1,25% (approchant du groupe de contrôle 0,25%)

 

condition d'apparition :

  • comportement de la source (consistant et flexible (si suit un pattern logique)
  • comportement de la cible  (compromis ou defection, la mini gagne de l'influence)
  • contenu de l'attitude préconisée (sa position correspond à l'évolution des normes

contenu lié au contexte : 

objectivité (exactitude objective)

préférence (opinions jugées plus ou moins bonnes basée sur l'expression des gouts

originalité (nouveauté et surprise)

 

Persistant

 

Flexible

 

Nombre

 

identif°

 

Ne pas changer d'avis/point de vue si elle veut convaincre

 

Constante mais négociable => si trop rigide paraîtra intolérante : image négative

 

Plus le groupe minoritaire est grand plus il aura d'influence

 

Influence plus grande des personnes auxquelles on peut s'identifier (même âge, culture...)

 

 

MODELE FONCTIONNALISTE DE L'INFLUENCE

SOCIALE

=> réponse : le statu quo …

3 postulats

1) L'influence s'exerce dans un sens (du groupe vers la minorité)

2) Fonction de dépendance (seules sources efficaces : ceux qui maîtrisent l'information, soit la récompense/punition => maintien en dépendance de leurs cibles)

3) (Principale fonction ) rendre le groupe plus efficace et mieux adapté

 

 

MODELE GENETIQUE DE L'INFUENCE SOCIALE

=> critique par MOSCOVICI...

Il ne suffit pas d'étudier comment les individus s'adaptent aux normes dominantes du groupe ou de la société, mais aussi comment ils participent à les modifier

 

1) l'influence s'exerce dans les deux sens

2) Le conflit est un moteur important (pas que la dépendance)

3) Toute déviation des normes n'est pas dysfonctionnelle

 

=> rupture théorique => comparaison minoritaire/majoritaire

 

2 hypothèses :

Différence quantitative :

influence majoritaire aurait un impact plus important

http://ekladata.com/SYTXE9kVuL-HgRscJT5kqRiU2Hk.jpg

source : http://leblogdejn.eklablog.com/l-influence-sociale-moscovici-et-l-innovation-ou-influence-minoritair-a560183

En fait : (deux situations non comparables)

  • Milieu en recherche d'innovation = soutien social qui les aide à résister à l'influence de la minorité
  • La crainte de se voir identifié à la minorité = déviant

 

Différence qualitative (des effets) :

Trois niveaux d'influence

 

KELMAN

Intériorisation

 

Identification

 

suivisme

 

Rend le système de valeurs/comportement adoptés très résistants

Acquisition de la certitude de se tenir plus près d'une vérité physique/sociale

Ex : profs

 

Réponse d'un individu voulant prioritairement être semblable à l'influenceur

Ex : piano car ami en fait

 

forme limite de résistance à l'influence = accord public mettant à l'abri des pressions et permettant de maintenir pour soi même les opinions premières
Ex : expérience de Asch

 

source : http://classiques.uqac.ca/contemporains/moscovici_serge/intro_psycho_soc_t1/illustrations/fig_p_174.html

Influence de la majorité :

  • Influence publique = effets manifestes
  • Influence de a minorité =  Influence privée = effets latents (en profondeur) mis à jour par l'effet consécutif

Résultat de recherche d'images pour "influence de la majorité"

source : http://psychosociale67.canalblog.com/archives/2005/01/06/247853.html

=> si l'influence de type majoritaire agit davantage au niveau des comportements, l'influence minoritaire s'exerce plutôt au niveau des représentations

 

MUGNY & PEREZ, 1986

Lycéens catholiuque anti avortement exposés à une miroté de défence

Pré test (opinion initiale des sujets)

Phase d'influence (apprend la position de la minorité)

Post-test (modifications?)

 

=> sont toujours défavorables à l'avortement mais plus favorable à la contraception (effet différé )

=> activation du processus de validation expliquant l'effet différé

 

Être influencé 'est croire que les idées qui nous viennent et nous semblent justes sont les nôtres alors qu'elles nous sont suggérées par d'autres

 

PHENOMENES DE CONVERSION

LAURENS, 2000

4 phases de changements :

1) Révélation : communication du point vue minoritaire)

2) Incubation (longue critique systématique des positions minoritaires se familiarisant avec elles tout en leur résistant)

3) Conversion (intériorisation du conflit au point de s'approprier les arguments de la minorité

4) Innovation (révélation, des nouvelles opinion initialement défendu par la minorité)

 

 

INFLUENCE, CONFLIT ET CHANGEMENT

THEORIE DE L'ELABORATION DU CONFLIT

PEREZ & MUGNY, 1993

=> distinction de différents types de conflits

=> part du fait que l'influence découle de la perception d'une divergence avec autrui

 

On considère que :

Toute divergence avec autrui n'est pas forcément porteuse de conflit et peut-être signifié de manière très différentes par le sujet-cible, notamment en fonction de la tâche et en fonction de la source

 

2 types de conflits :

source : http://www.hpr.polymtl.ca/te/etudiants/CONFLITSINTERPERSONNELS.php

 

  • Conflit relationnel : (Perez & Mugny, 1993) domination de la crainte que l'expression et/ou le maintien de sa position le couvrent de ridicule ou le désignent comme déviant (désapprobation et rejet)
  • Conflit cognitif/épistémique : divergence d'application de la connaissance et de la recherche de la vérité

 

APPLICATION DE LA THEORIE

CHANGEMENT DE COMPORTEMENT DES FUMEURS

Source majoritaire (experte qui fait autorité) éprouve des difficultés à convaincre (pouvoir et stress relationnel exercés)

= peur de se soumettre , de se laisser influencer

2 possibilités :

Diminution la menace de l'identité associé à une source de haut statut (la source laisse fumer en sa présence)

Introduction d'une source n'ayant pas un statut suffisant pour l'identité du fumeur (mobiliser le soutien de pairs, autres fumeurs, groupes d'entraide)

 

Changement favorisé par l'attachement à faciliter le dépassement du conflit relationnel pour permettre l'élaboration du conflit cognitif qui favorise l'exploration des solutions au problème

 

 

 

 

 

OBEISSANCE OU SOUMISSION A L'AUTORITE

 

Rationalité = proposition d'un message persuasif modifiant l'attitude

Rationalisation = agir sur un comportement modifaint l'attitude

Conformisme = situations dans lesquelles un individu modifie son comportement afin de mieux le mettre en harmonie avec le comportement d'un groupe

Obéissance = modification du comportement afin de se soumettre à l'ordre direct d'une autorité légitime

 

La première expérience :

HOFLING, BROTZMAN, DALRYMPHE, GRAVES & PIERCE, 1966

Coup de fils passé à 22 infirmière sous l'identité d'un médecin, inconnu du service, leur demandant d'effectuer une injection, pourtant néfaste pour la santé de leur patient.

=> 21 infirmière ont exécuté l'ordre

 

 

MILGRAM, 1960 à 1963

Série de 19 expériences

Recrutement, au hasard par diffusion d'annonce dans le journal , de participants entre 20 /50 ans pour une expérience sur la mémoire et l'apprentissage

Contact téléphonique pour prise de rendez-vous au laboratoire de Yale

Accueil par un scientifique (blouse grise, air sévère) qui explique les règles

Détermination des rôles (élève/professeur = sujet)

Mise en place devant une machine clairement étiquetée de 15 à 450 V

Chaque erreur = abaissement d'une manette (augmentation du choc au fur et à mesure

 

=> 2/3 des sujets ont infligé à l'élève les 450V (moyenne 360V) cependant ils souffraient de leur situation(attaques verbales, agitation, éclat de rire...)

VARIANTES

Contact visuel

40,00%

Contact physique

30,00%

Absence physique de l'autorité

22,50%

Légitimité de l'autorité

47,50%

Présence d'une source d'influence s'opposant à l'autorité

10 %

 

 

(Mantell, 1971)

=> 49% des sujets pensent que l'élève est mort ou inconscient et état de souffrance manifeste

=> si libre choix = moins de décharges et de moindre intensité et obéissance à l'expérimentateur qui demande l'arrêt du test) même quand sujet dit ne pas vouloir arrêter

 

DYNAMIQUE SOCIOCULTURELLE

=> Obéissance : comportement socialement valorisé dans différentes cultures, différentes sociétés, qu'on apprend et répète constamment depuis notre plus jeune âge = apprentissage de la soumission et sait se soumettre aux pressions de pouvoir (autorité)

 

ETAT AGENTIQUE

Plus la responsabilité personnelle du sujet est engagée et moins il obéit (si il n'a pas à infliger lui même les chocs taux d'obéissance = 93%)

 

(Milgram, 1974) deux états psychologiques :

Etat d'autonomie (se considère comme responsable de ses actes et se sert de propre conscience comme guide de comportement correct)

 

Etat d'agent (se considère comme un élément intégré à une structure hiérarchique dont les membres supérieurs seraient personnellement responsable de ses actes)

=> passage d'un état à l'autre favorisé par le contexte et l'histoire socioculturelle de l'individu et par le fait qu'il conserverait un souvenir de situations dans lesquelles la soumission à l'autorité fut positivement renforcée.

=> certaines valeurs sociale concourraient à renforcer cette évolution

=> on s'en remet aux hommes de sciences car extrêmement valorisé dans notre société.(sujet devient sensible aux désirs de l'autorité, accepte et éprouve une responsabilité diminuée de ses propres actes)

=> subordonné n'accepte pas sa responsabilité personnelle et l'attribue à quelqu'un situé au niveau supérieur

=> le rôle des sujets placés en situation d'obéissance ne consistait pa sà interpréter leur comportement mais à se montrer à la hauteur de la tâche qui leur était confiée par un homme de science compétent (soumission aveugle)

 

L'EFFET LUCIFER

ZIMBARDO, 1971


source : http://aicepsychologyreview.wikispaces.com/Haney,+Banks+and+Zimbardo+-+Period+1

24 étudiants (rémunérés 15$) testés séparés en deux groupes (gardien/prisonnier)

=> arrestation, déshabillage, traités contre les germes, rasage de la tête, uniforme de prisonnier (robe de toile sans sous-vêtements), entrave des membres inférieurs et attribution d'un numéro de prisonnier

=> J1 = RAS

=> J2 = rébellion maîtrisée renforçant l'imprégnation des gardiens par leur rôle (stratégie de diffusion du doute)

=> J5 = 3 types de gardiens : ceux qui suivent, ceux qui privilègie les prisonniers et ceux qui font du zèle

=> J6 = arrêt

Mise en évidence de l'état agentique qui pourrait expliquer la soumission à Milgram (intériorisation du rôle lors de la rébellion)

 

 

LA PERSUASION

Attitude =

« État mental/nerveux organisé à partir de l'expérience du sujet exerçant une influence dynamique sur l'individu le disposant et le préparant à réagir d'une certaine manière aux objets et aux situations auxquels il est confronté » (Allport, 1935)


source : http://www.i-manuel.fr/RESTMG_MERCT/RESTMG_MERCTpart1dos1AC4doc7.htm

 

attitude se construit historiquement et participe à déterminer l'avenir

A une direction et une signification affective ainsi qu'une polarisation variable en intensité

 

Structure de l'attitude :

Unidimensionnel vs tridimensionnel

ROSENBERG & HOLAND, 1960

Modèle Affect Behavior Cognition (p76-77)


source : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2010.noumbissie_c&part=359110

  • Une croyance, vraie ou fausse,peut avoir un effet sur l'évaluation faite d'un objet d'attitude
  • Le comportement se définit comme l'activité d'un organisme en interaction avec son environnement (mesure par questionnaire et observation)
  • Les trois dimensions sont consistantes connaissances positive = affect positif avec les « assimilés » (alcool = consommation)

 

Système d'attitude :

plusieurs attitudes de même niveau coexistent et peuvent être liées à une même attitude inférieure qui pourrait expliquer les incohérence.

 

=> Même si en théorie attitude et comportement sont consistants, dans certain cas l'attitude ne prédit pas le comportement...

 

Attitudes prédisent le comportement ?

 

LES META-ANALYSES

 

WICKER (1969) KRAUSS (1995)

=> méthode d'analyse consistant à reprendre l'ensemble des expériences (47 études sur 30 objets) menées sur une thématique (4 critères : unité d'observation doit être l'individu plutôt que le groupe, chaque individu doit avoir émis une attitude et un comportement à l'égard du même objet, attitude et comportement ne doivent pas être mesurés en même temps et la mesure de comportement ne doit pas se ramener au seul témoignage verbal)

pour effectuer de nouvelles analyses statistiques et montrer ainsi que l'effet est globalement présent quelle que soit la méthode utilisée, la population de référence ou même la thématique

 

=> corrélation entre attitude et comportement de .30

 

KRAUSS, 1995

Davantage de critères (année de publication, nombre de participants et leur qualité (étudiants ou non), lieu d'étude, le type de comportement, la taille de l'effet et le degré de significativité) => 88 études

 

Résultats : corrélation à .38 variant entre -.10 et;91

si surveillance .32 sinon (déclaration libre) .51

(=>cherchent à se faire bien voir)

Étudiants .34 tout venant .48 => attitude des plus jeunes moins finalisée (plus sujette aux variations)

 

Les facteurs de modification :

(Ajzen & Fishbein, 1975) mise en évidence que le lien est plus fort lorsqu l'on mesure des attitudes générales avec des comportements généraux et inversement.

 

Expérience directe versus indirecte :

Au premier examen les attitudes basées sur des expériences semblent plus stables et plus prédictives que celles basées sur des expériences indirectes

 

THEORIE DE L'ACTION RAISONNEE

AJZEN & FISHBEIN, 1975


source : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2010.banet_a&part=371610

 

Décalage entre intention comportementale et comportement

251 restaurant en compagnie d'un couple asiatique => 1 refus

Par sondage téléphonique 92 % disent les refuser effectivement

=> l'attitude de l'individu et les normes liées à l'objet prédiraient l'intention comportementale qui, quant à elle, prédirait le comportement.

=> néanmoins, détermination également par les normes subjectives

=> dans certains cas, les normes subjectives ne vint pas dans le sens de l'attitude de l'individu.

 

THEORIE DU COMPORTEMENT PLANIFIE

Importance du contrôle perçu

=> modification de l'action raisonnée = ajout de la notion de contrôle perçu dans le modèle

 

action humaine guidée par 3 croyances : 

 Croyances comportementales, qui constituent comme dans la version initiale de la théorie une évaluation par le sujet des conséquences probables du comportement. A un second niveau, les croyances comportementales produisent une attitude favorable ou défavorable envers un comportement,

Croyances normative renvoyant à la façon dont le sujet se représente les normes sociales et les attentes de ses pairs/de la société, mais intégrant aussi la motivation du sujet à se conformer à ces attentes (ou, au contraire, à ne pas s'y soumettre), produisent des normes subjectives (en intégrant, comme dans la théorie de l’action raisonnée, la pression sociale), 

Croyance de contrôle se rapportant à la présence et à l'influence de facteurs pouvant faciliter, ou entraver, l'exécution du comportement. Les croyances de contrôle donnent lieu quant à elles à un contrôle comportemental perçu

 

Impact important = nous soutenons le téléthon mais serions nous prêts à courir un marathon pour ?

 

CHANGEMENT D'ATTITUDE

« Étude des conditions dans lesquelles les positions individuelles ou collectives changent de sens ou d'intensité »

intra = et 

inter = ou

 

Mesure du changement, deux paradigmes expérimentaux selon le premier :

 1) mesure de l'attitude des individu 

2) exposition des mêmes sujets à une communication persuasive

3) nouvelle mesure de l'attitude des individus ce qui permet d'estimer le changement d'attitude par la comparaison des deux temps de mesure

 

=> comparaison des attitudes d'un groupe de sujets exposés à une communication persuasive à un groupe de contrôle.

 

MODELE DE L'ECOLE DE YALE

HOVLAND, 1959

Ici, il faut 6 phase successives pour obtenir un changement (attitude/comportement)

1) Exposition au message

(contact physique)

2) Attention au message                                                                     processus de réception

(il faut y prêter attention)

3) Compréhension

(mettre un sens à ce qui lui a été transmis)

4) Acceptation ou rejet du message 

(changement d'attitude)

5) Persistance du changement                                                       processus d'acceptation ou de rejet

(durable ou non?) 

6) Mise en place d'un comportement

(nouvelle attitude)

 

LES FACTEURS

SOURCE

Crédibilité = ensemble de jugements complexes portés à la source du message concernant sa compétence et la confiance accordés

 

HOVLAND & WEISS , 1951

Présentation de différents textes (persuasif) à des étudiants américains (Possibilité Russes construisent un sous-marin)

une source crédible et une source non crédible

Mesure immédiate et différée

=> G1= 36% changement immédiat G2 = aucun changement

=> (4 semaine plus tard) G1 = 16% ont changé G2 = 13,9%

 

=> dissociation avec le temps message/émetteur

L'oubli de la source est plus rapide que l'oubli du message (effet d'assouplissement)

 

Attractivité :

MILLS & ARONSON, 1965

Mesure initiale de l'attitude d'étudiants masculins (opinions sur réformes éducatives)

Deux mois plus tard : présentation et exposé des réformes par une femme très attirante/pas attirante

 

=> la source persuade beaucoup plus lorsqu'elle se présente sous une apparence attirante plutôt que sous une apparence non attirante

 

si attractivité et crédibilité de la source  sont susceptibles de produire un changement d'attitude, la narture du changement est différente : 

la durée du changement dépend de la durée du lien affectif qui lie la source au sujet

changement d'attitude obtenu par source crédible = interalisation (durée = pertinance des arguments utilisés) il peut alors être intégré durablement 

 

HORAI et al., 1974

Mélange crédibilité et attirance

=> la source qui a le plus d'impact est celle qui est crédible ET attirante

En somme, l'individu met en harmonie le sentiment éprouvé pour une personne et son opinion, il y a contamination de la valeur du discours par le sentiment positif suscité par la personne attirante

 

 

MESSAGE

Forme :

HOVLAND et al., 1949

Guerre USA/Japon. Convaincre les soldats que la guerre serait longue de manière unilatérale (1 aspect => 15min long) ou bilatérale ((2aspect => 15 min guerre longue, 5 min guerre courte)

 

=> Si prise en compte uniquement de la variable argumentation = pas de différences significatives (41% uni, 40% bi) mais si PEC étude et position de départ effet d'interaction : si faible niveau d'étude = plus sensible à l'uni (vice versa) et si accord avec la position défendue sensibilité = bi opposant =uni

 

Conclusion explicite/implicite :

HOVLAND & LANDEL, 1952

Convaincre étudiants de l'opportunité de dévaluer le dollar

Implicite (déduction par sujet) explicite (conclusion donnée)

=> plus efficace si réponse donnée MAIS sujets instruits/cultivés = implicite

Si le sujet a pu lui même tirer la conclusion la persuasion sera plus forte

 

RAPPEL : inter = OU ; intra = ET :)

 

Appel à la peur :

=> association du discours soit à une action indésirable à conséquence négative soit à un acte désirable à évitement de conséquences négative puis, proposition de préconisations

 

JANIS & FESHBACH, 1953

Mesure des habitudes d'hygiène dentaire puis exposition à un message de prévention : forte peur (maladie grave et douloureuse) modérée (on insiste pas, diapo moins choquantes) et faible (cours sur le rôle fonctionnel des dents (dessins...)

 

=> plus le niveau de peur augmente plus le pourcentage du lavage diminue,

=> la peur augment la résistance des individus au message

 

JANIS et TERWILLIGER, 1962

Appel à la peur for (PF) / modéré (PM)

=> Rejet : PF = 79%  ; PM = 12%

=> Adoption : PF = 36% ; PM = 68%

 

Insko et al, 1965 (la même sur des non fumeur) PF renforce leur certitude => comportement à mettre en place peu coûteux pour eux.

 

Modèle de la réduction du « Drive »

JANIS, 1968

DELAISSE

Danger du message → réaction émotionnelle de peur → tension motivationnelle (drive) → adoption d'un comportement :

Réponses à conséquences positives reproduites ; évitement des autres.

=> susciter un niveau de peur suffisant pour déclencher la réponse mais pas trop pour ne pas l'inhiber

 

Modèle des réponses étendues

WITTE, 1994

Message suscitant la peur dépendant de 4 facteurs :

  • Gravité perçue (conséquence lié au comportement)
  • Vulnérabilité perçue (degré d'implication)
  • Efficacité (bénéfices ultérieurs)
  • Auto-efficacité (degré de capacité personnelle perçue)


http://www.memoireonline.com/06/09/2192/Limpact-du-message-de-peur-sur-les-comportements-des-femmes-de-15--55-ans-de-la-ville-de-Yaounde.html

Distraction :

FESTINGER et MACOBY, 1964

Participants membres d'une confraternité étudiante doivent écouter un discours contre enregistré sur la bande son d'un film

C1 = images liées, C2= images de comédies musicale, C3 = groupe contrôle (pas de message)

=> C2 : attitude moins favorable que C1 et C3 (.06)

 

 

Messages subliminaux :

Information présentée en dessous du seuil de perception consciente.

Méta analyse de Trappey (1996) : 23 étudiants corrélation .05 => pas d'effet ou peu

 

CHANNOUF, GOSSET et CANAC, 1999

Présentation subliminale dessin coca cola, dessin de table (GC)

15 mots projetés (avec image subliminale)

60s après exposition : choix boire coca, orangina ou rien


source : http://www.messages-subliminaux-basil-leminus.com/Les_messages_subliminaux/sont-elles_reelles.html

=> Condition coca = boivent + de coca que GC

=> Condition orangina = boivent + d'orangina que GC

=> condition coca/orangina = boivent + de coca

=> obtention d'un effet de l'image subliminale non spécifique à celle-ci

 

RECEPTEUR

Réactance : (Brehm, 1966) état émotionnel orienté vers un recouvrement de sa liberté (→ Se produit à chaque fois qu'un comportement est retiré de son champs des possibles.)

 

Inoculation : (McGuire, 1962 ; Lee & Pfau, 1997)

Vulnérabilité des croyances Truistes (= admises unanimement à tel point qu'elles ne sont pratiquement jamais remise en cause) => virus = soit régime sain soit inoculation faible des de virus pour donner au corps les éléments de réponse

 

Paradigme :

Arguments renforçateur                                                                           phase d'attaque du truisme par biais du message

de truisme                                                                                                    persuasif

Arguments opposé suivis de leur 

Réfutation

GC pas de défense

 

MCGUIRE, 1962

Truisme « chacun devrait se laver les dents après chaque repas si possible »

=> défense par inoculation plus efficace que par soutien elle même plus efficace qu'en l'absence de défense

=> à refait une expérience donnant les même résultats

 

Pfau, 1997 = résultats non spécifiques au truisme mais est applicable à l'ensemble des croyances des individus.

 

(Lee et Pfau, 1997) implication (importance que revêt l'objet d'attitude pur l'individu) a un rôle sur l'inoculation.

Si faible => pas de motivation ; si trop forte => a déjà pris conscience de sa vulnérabilité et a déjà pris des dispositions

 

Traitement :

=> 1500 communications persuasive par jour = on se contente d'un traitement de surface

 

LANGER et al., 1978

Photocopieuse

File d'attente devant la photocopieuse

C1= demande de laisser passer sans justificatif, C2= avec justificatif, C3 = avec un justificatif inapproprié (variation du nombre de photocopies de 5 ou 20)

=> C1 = acceptation (requête peu couteuse)

=> moins bonne pour C2 et C3

 

On ne fait attention au contenu du message que si il est couteux si demande faible (5 photocopies) seule la présence de la justification augmente l'acceptation

 

Modèle ELM

PETTY & CACCIOPPO, 1986

Existence de différences individuelles dans la probabilité de s'engager à traiter attentivement l'information contenue dans les messages persuasifs.


source : http://elaborationlikelihoodmodel.wikispaces.com/

=> Traitement central = contenu du message

=> Traitement périphérique = focalisation sur la forme du message

 

Validation (ou non) du message par le biais d'heuristique (la majorité à raison, les experts ont raison,...) (Bromberg et Trognon, 2006)

 

=> quand motivation, ressource cognitive et temps disponibles/suffisante =traitement central sinon périphérique

Festinger et Macoby (p88) l'individu ne peut contre argumenter et se laisse donc convaincre

Ex étudiants masculine et photo de femme nue

 

Exposition sélective (Festinger, 1957)

Moyen le plus simple de résister à une communication consiste à ne pas s'y confronter

L'individu a tendance à se confronter à des informations en accord avec ses attitudes et comportements et éviter celles qui pourraient le remettre en cause

 

Paradigme : mesure de l'attitude

Proposition moitié en leur sens moitié contre

 

=>dans certains cas les individus n'évitent pas les propos inconsistantes avec leur point de vue

Plusieurs facteurs : la confiance la nouveauté ou l'utilité de l'information

 

 

CHANGEMENT D'ATTITUDE, DISSONANCE COGNITIVE ET SOUMISSION LIBREMENT CONSENTIE

 

L'exemple de Mme KEECH :

FESTINGER 1956

« Le matin du 21 décembre 1950, le continent américain sera balayé par un déluge »

Le 22 décembre = certains ont tourné le dos à leur convictions et d'autre ont fait du prosélytisme (recherche à convertir de nouveaux adeptes)

 

Théorie de la dissonance cognitive

 

 

http://images.slideplayer.fr/3/1319657/slides/slide_2.jpg


source : http://images.slideplayer.fr/3/1319657/slides/slide_2.jpg

 

FESTINGER et CARLSMITH, 1959

Participants effectuent une tâches déterminée par un scientifique puis doivent l'expliquer et vanter l'attraction de la tâche au candidat suivant. Rémunération 1$, rémunération 20$ (GC ,= pas de rétribution et pas d'explication aux autres)

Mesure de l'attitude à l'égard de la tâche

Attitude plus favorable envers la tâche si rémunéré 1$ plutôt que 20. l'individu s'efforce de rendre ses cognitions consistantes . Si rémunération 20$ justification par la rémunération sinon par l'appréciation réelle de la tâche.

 

3 type de relation unissant deux cognitions :

Neutralité (aucun lien entre elles ; j'aime le chocolat et je trouve que le SED est sympa)

Consistance (j'aime le chocolat et j'en mange)

Inconsistance (je n'aime pas le chocolat mais j'en mange)

 

=> Plus la dissonance est forte plus le sujet cherchera à la réduire

 

Formule mathématique :

Taux de dissonance = D/D+C

Pour retrouver un état de consonance =

soit ajout de nouvelles cognitions renforçant les éléments consonants et diminution de la proportion d'éléments dissonants en cherchant à «éviter de se trouver en contact avec des éléments pouvant augmenter la dissonance ressentie.

Soit changer des cognitions existantes rendant le nouveau contenu moins inconsistant ou en diminuant l'importance des éléments inconsistants afin de réduire la dissonance ressentie.

 

AUTOPERCEPTION

BERN, 1965, 1972

=> qu'elle doit être mon attitude compte tenu du fait que je me sois comporté de cette manièe ?

 

EXPERIENCE DE VALLINS

1966

Sujets de sexe masculin doivent regarder 10 diapositives de femmes à moitié dénudées avec en fond sonore un battement cardiaque (certains croit que ce sont les leur et d'autres ne savent rien) puis on leur demande d'évaluer celles-ci à l'aide de questionnaires

=> à partir de la réaction qu'il croit avoir eue au regard de chacune des photos, les sujets infèrent qu'ils ont une attitude plus ou moins favorable envers chacune des jeunes filles.

 

 

Permet de rendre compte des résultats obtenus dans le cadre de la théorie de la dissonance cognitive.

(Bern) quand un individu a obtenu une récompense ou a été fortement menacé, il peut expliquer la cause de son comportement par ces éléments liés au contexte

 

Version radicale de la théorie de la dissonance cognitive

BEAUCOIS & JOULE, 1981

 

Taux de dissonance est toujours posé par rapport à la cognition génératrice de celle-ci. (élément de connaissance responsable de l'éveil de la dissonance)

 

Rationalisation : dissonance ressentie forte = motivation forte à la réduire soit en diminuant l'importance du numérateur (éléments dissonants) soit en augmentant la valeur des éléments dissonants en ajoutant de nouvelles cogitions consonantes

 


source : http://linx.revues.org/507

 

 

=> réajustement voire modification des cognitions de l'individu.

Réduction de la dissonance identifié dans la rationalisation en acte (échec de la prophétie, Festinger 1956)

 

Engagement  = (Kiesler, 1971) lien qui unit le sujet à son acte ; engagement correspondant dans une situation donnée aux conditions dans lesquelles la réalisation d'un acte ne peut être imputable qu'à celui qui l'a réalisé »

 

4 circonstances relatives à l'engagement :

  • Acte doit être public (en présence d'autrui), irrévocable (pas de retour en arrière possible), grave (conséquences importants et non négligeables), librement (sentiment de liberté de la décision de le réaliser).

 


source : http://fr.slideshare.net/transportsdufutur/2-soutenancetheseghislainbourgademe

 

 

Libre choix engage l'individu dans un état de dissonance (comportement de soumission imputable qu'à lui même)

Si absence de libre choix = pas d'éveil de la dissonance (20$ = diminution du sentiment de liberté du sujet par apport au comportement contre-attitudinal (manger des abats)

 

Paradigme de la soumission forcée :

(Le plus important) extorquer un comportement contre-attitudinal tout en préservant le sentiment de liberté du sujet par rapport à c comportement

 

ZIMBARDO, 1969

Manger ds sauterelles grillées en toute liberté

Antipathique/sympathique

A = 35% recommanderait et trouvent meilleur qu'imaginé

S = 11%

=> dans conditions A comportement du à eux même et non à la sympathie de l'expérimentateur

 

BREHM et COHEN, 1962

Rédiger librement un texte contre-attitudinal sur l'intervention de policier dans l'université

Rémunération (0,5/1/5/10$)

=> moins les sujets sont payés, plus ils ont une attitude favorable à la police

 

ARONSON et CARLSMITH, 1963

Présentation de jouets à des enfants avec demande de classement par préférence.

Retrait du deuxième jouet avec soit tu sera puni, soit je retire tout les jouets si tu y touche

=> la dépréciation du jouet est d'autant plus forte que la menace est faible (attrait diminue davantage lorsque le taux de dissonance est fort = menace faible)

 

BREHM et CROCKER, 1962

Demande d'acceptation de se priver de nourriture du lever jusqu'à 20h avec soit obtention de point de recherche soit points de recherche + 5$

Faible récompense = sensation de faim moins forte

 

Les deux approches (rationnel/de rationalisation) sont complémentaires.

Pour adoption d'un comportement il faut :

  • proposer un message persuasif qui va modifier l'attitude
  • Agir sur un comportement qui va modifier l'attitude

 

Attitudes et comportements sont en partis liés au contexte social dans lequel ils sont élaborés

 

À propos

Voici mes différentes fiches de révision concernant les cours de L2 Psychologie à la faculté Jean-Jaures à Toulouse. En espérant que cela soit utile à d'autres que moi :)